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Photo d’illustration de l’article : La vie est faite de chemin à emprunter… Quel choix vas-tu faire pour avoir une vie meilleure ? 

Aujourd’hui, un article pour livrer un peu plus de moi, de ma vie toute personnelle, avec mon Burn Out… Je vais te parler d’une période presque lointaine, celle où j’ai sombré sans m’en rendre compte et où il a fallu que je me relève… De toute manière, ou tu te relèves ou tu vas jusqu’à en finir définitivement… Il n’y a que peu d’issue avec le burn out ou la dépression.  Et si tu lis ce texte, c’est bien que j’ai décidé de me relever. D’avance, je te préviens, il est bien long comme texte. Mais je n’ai pas voulu le scinder en plusieurs articles. Car Le burn out est un mécanisme, et tout le monde ne vis pas la même chose. Il en va de mon expérience toute personnelle, avec mes outils qui m’ont permis de m’en sortir. Et d’autres qui ont vécu un burn out, une dépression, et qui ont décidé de s’en sortir, ont très certainement utilisés d’autres outils que moi ! Je te souhaite une belle lecture ! N’hésite pas à commenter à la fin de l’article, ou à me poser des questions ! 😉  

Plan de l’article

  • Le mécanisme de mon burn out
  • La chute finale
  • Sortir la tête de l’eau quand on a fait un burn out
    • Étape 1 : changer de vie
    • Étape 2 : se redonner confiance en soi
    • Étape 3 : trouver sa voix
  • La peur de la rechute après un burn out
  • Pour ne pas aller à la dépression, ou un burn out
  • Les médicaments pour se soigner
    • Les accompagnants
    • Les lectures
    • Les activités
Tag d'une rue de Lyon - street art - utilisation de cette image dans l'article sur mon burn out

Le mécanisme de mon burn out

Souvent, lorsque l’on nous parle de burn out ou de dépression, nous imaginons que ce sont des personnes avachies sur leur canapé ou dans leur lit, à ne plus vouloir rien faire, voir même avec des idées suicidaires. Et bien moi, à l’époque, c’était tout l’inverse !

Etape première, le déni… 

Pour remettre les choses dans leur contexte, lorsque mon amie m’en a parlé, qu’elle me voyait sombrer, je lui ai répondu « nan mais arrête ton délire ! Je croque la vie à pleine dent ! Je sors tout le temps, je vois du monde tout le temps ! Tu dis n’importe quoi !!! » … Mouai ! hein !

J’aurai dû me voir sombrer… Les sorties n’étaient qu’une forme de fuite… Fuir et ne pas me mettre face à ma vie…  Et les choses, petit à petit se sont mises en place, sans que je ne m’en rende bien compte. Un peu comme l’anecdote de la grenouille et de l’eau chaude (je ne sais pas si tu connais cette fable…).

Le constat…

Dans ma vie, j’étais malheureuse à souhait ! C’était cette période où je venais de perdre ma maman, mon mentor ! Et puis, mon mariage avait volé en éclat, pour une multitude de raisons, mais la principale, je pense, c’est que je ne pouvais pas être moi-même, et donc, je m’étais perdue en chemin.

Au boulot…

Et mon boulot ? Non seulement je ne me faisais plus plaisir, en plus d’être dévalorisée, dénigrée et mal payée ! Après deux tentatives de demande d’augmentation à 2 ans d’écart, aujourd’hui, je rigole encore jaune des réponses. Première, j’étais mariée. Réponse de mon chef : « Sandrine, vous êtes mariée, il gagne bien sa vie ?! Vous n’en n’avez pas besoin ! ». Seconde, cette fois-ci, mon salaire ne me permet pas de subvenir à mes besoins de femme célibataire. Réponse du chef : « Sandrine, le mieux, c’est de vous retrouver quelqu’un ! ».

Je demandai entre 50 et 100 euros mensuellement… Quand on sait que j’étais rémunéré 7x moins que ce gars ! Bref… on ne va pas revenir là-dessus… Quoi que… ça entre dans mon processus de sombrage… Car, si j’avais été mieux rémunérée, j’aurais eu un nouveau coup de boost pour donner plus dans mon travail… Grâce à leur refus, la motivation était définitivement partie ! Retards et absence d’implication dans mon travail se sont installés pendant quelques semaines. Cependant, la seule chose que je n’ai pas vu, c’est que la qualité de mon travail faiblissait. Ça, j’avoue que non, je ne l’avais pas vu venir… Une concentration qui faiblissait. Les gens « m’emmerdaient » au téléphone (je me rappelle que je soufflais toujours au moment où ça sonnait mais que j’essayais de sourire quand même au téléphone… Tant que je le pouvais encore…)… Mais tout ça, je ne l’ai vu qu’après coup, qu’après analyse et discussion une fois avec une ancienne collègue.

Doudou Sans Nom prend le large et pars en vacances à la mer
Doudou Sans Nom regarde la télé avec Prince Igor le chat de la maison

La chute finale…

Je pars une semaine en congé. Le jour de mon départ, vers 14h30/15h, on me demande encore de faire en toute urgence un dossier, et sans relecture avant édition définitive des rapports. Tâche que je réalise, mais faut pas se leurrer… Dans ma tête, je suis déjà partie…

Retour de vacances …

Une semaine après, le jour de mon retour de vacances au bureau… Patratra ! Convocation à 15h30 par deux de mes chefs. Et là, pendant 1h, on me rabâche plein d’erreurs, dont le fameux dossier qu’on m’a demandé de réaliser en urgence, et où l’on n’avait pas respecté d’ailleurs les procédures de fonctionnement, qui sont là pour justement éviter les erreurs ! Bref… Je ressors avec une prise de conscience qui est « je vais mal ! ». Je quitte le bureau à 16h30 avec autorisation de mes 2 chefs, je vais voir ma cheffe directe pour lui dire que je quitte le bureau pour le reste de la journée sur leur autorisation… Et dans la voiture, déferlement de larmes ! Je ne retiens plus rien. C’en est fini ! Je suis une moins que rien, une ratée ! Maman n’est plus là ! Mon mariage vient d’exploser et c’est sûrement de ma faute tout ça ! Et maintenant, je suis une « grosse merde » au boulot ! Je n’ai bientôt plus rien dans ma vie… En tout cas, plus rien qui ne me retienne… Ha si ! Prince Igor (mon chat).

Help me…

Direction mon médecin généraliste, pour me trouver une solution pour me calmer. Il me met 15 jours en arrêt et me passe directement aux anti-dépresseurs. Pas même juste un petit truc chimique pour m’accompagner, non non… Un petit dosage, mais j’en suis bien là !  Je suis malade !

6 mois… 6 mois sur mon canapé. Je ne me souviens plus de grand-chose. Mais juste que toutes les sorties quotidiennes que je faisais avec OVS avant cet épisode au boulot (billard, randonnée, expositions, salsa et autres soirées dansantes, cinéma et autres), je m’étais désinscrite de tout tout tout ! 6 mois sur mon canapé, à me languir et attendre que ça se passe… A ressentir la colère, le désespoir, et à ne plus voir le bout du tunel.

Sortir la tête de l’eau quand on fait un burn out…

Bon ben… Les jours passent, et je n’arrive pas à reprendre le dessus. Je pleure, je dors, je stagne. Les jours, les semaines passent. Puis mon médecin généraliste me demande de trouver un psychiatre, car lui ne peux plus m’aider. Il a utilisé toutes ces cartouches.

Le psychiatre me soupçonne être « Bipolaire »… Ah ben non ! Tout compte fait, c’est juste une bonne dépression ! Rien d’autre. Un craquage dans ma vie ! Perte du boulot, fin de mon mariage, décès d’une mère, perte des amis… tu m’étonnes que que je sois dépressive avec tout ça ! Que je sombre dans les abysses de la vie…

Etat… 

C’est bizarre, mais je n’ai pas envie de mourir… Bon, ok… dans ma tête, un truc m’en dissuade… tu te rends bien compte que si je mets fin à mes jours sur cette terre, si un autre monde existe, je risque d’être poursuivie in aeternam par ma mère là-haut ? Ha non ! Cette idée ne me réjouit guère… Et puis, je préférerai qu’elle soit fière de moi, ma maman ! Alors, un sursaut de survit me dit qu’il faut que je me sauve…

Bureau de LaPtiteAlsacienne - Automne 2020

Mon entreprise au bout de 3 mois me propose de réaliser une rupture conventionnelle. Mais sans contrepartie financière ! Tu penses ! Et je l’accepte, alors qu’ils auraient dû me licencier… Ah ben non ! C’est vrai ! J’étais en arrêt maladie pour dépression ! Bref… trop faible pour réfléchir, j’accepte sans rechigner… Ils se sont débarrassés d’un boulet, alors qu’ils étaient une des causes de ma chute… mais bon…

5 mois d’arrêt maladie, me voilà officiellement au chômage… « Alors, on fait quoi maintenant ? » Faut que je paie le loyer trop cher…

Etape 1 : changer de vie (déménager)

Grâce à mon père, j’ai trouvé un appartement moins cher, et mieux encore que celui que j’avais… Surtout, avec moins de charges de chauffage et d’électricité ! 

Le déménagement va aussi me permettre d’avoir un changement positif dans ma vie.

Il faut également que je me remette en selle, professionnellement parlant. Me redonner confiance, et me prouver que je ne suis pas une merde finie ! Je suis également entourée de mon meilleur ami à l’époque, qui m’aide financièrement pour que je n’ai jamais besoin de vendre mon corps à des fins financières… Il serait dommage de devoir payer son loyer grâce à des faveurs physique… Mais, oui, j’en était bien arrivée à ce constat !

Cartons déménagement de LaPtiteAsacienne  septembre 2017

Étape 2 : se redonner confiance en soi

Dans mon état psychique, j’ai également une rage intérieure qu’il faut que j’évacue ! Et pour se faire, j’ai utilisé la politique ! En m’engageant dans le combat contre la perte de notre Alsace, j’ai pu mettre ma colère au service de ma patrie ! J’ai fait une élection départementale pour faire passer mes idées, convictions, valeurs. Mais aussi, le fait de faire quelque chose, de penser à autre chose qu’à mon malheur, ça aide aussi à la reconstruction d’une vie.

La campagne électorale m’a permis de reprendre confiance en moi, pour ce qui était des tâches administratives. J’ai dû effectuer la recherche de salles pour nos réunions publiques, être en contact avec les secrétariats de mairies, entre autres. M’occuper aussi de faire de la publicité sur les réseaux sociaux et transmettre nos valeurs. J’ai été aussi en contact avec la presse locale ! Et vu que j’étais en binôme et qu’il bossait, j’avais à la fois la carte libre pour prendre des décisions et agir solo, mais aussi, l’avantage d’être accompagnée ! Et vu qu’il ne me connaissait pas plus que ça, et que je ne voulais pas lui dire pour mon burn out, ben… j’ai tout fait pour que rien ne se voit !

Bulletin de vote Unser Land pour Cendrine Miesch - Elections départementales 2021

Étape 3 : trouver sa voix

Bon ben… Officiellement au chômage ! Je cherche du travail, mais je ne trouve pas. Je réponds à des offres en envoyant ma candidature, mais absence de réponse en retour !  Et puis, rester dans l’administratif payé au smic… bof… le smic ne me permet pas de vivre seule en tant que femme autonome et accomplie ! 

Bénévolat…

J’essaie un nouveau métier, qui par un concours de circonstance me permet de toucher bénévolement au monde du cinéma amateur voir semi-professionnel ! Et me voilà à rencontrer toute une équipe, et à être Scripte ! Je le serai sur deux films qui se tourne durant l’été 2015 sur la région ! De bien jolies rencontres ! Mais voilà, le bénévolat, c’est bien, mais ça ne paie pas !

Formation…

Et puis, je me demande aussi ce que j’aime faire… Ben… J’aime bien les réseaux sociaux…Et puis, j’ai une formation dans le commerce… Pourquoi pas allier les deux ? Et voilà que je me forme au métier de community manager puis de rédactrice web.

Le temps passe, et j’arrive doucement à la fin de mes droits au chômage. Mais je ne trouve rien ! Le stress est total ! Je fais appel aux services d’une entreprise de recrutement. Et là, le couperet tombe ! On leur dit que dans le métier, il faut que je crée ma micro-entreprise… Peu de poste sont en salariat ! (En tout cas, à cette période !)

Une reconstruction lente mais qui avance… 

Et voilà comment professionnellement, je me suis reconstruite… jour après jours, mois après mois… Le burn out est presque derrière moi à ce moment-là… Puis les opportunités se sont faites ! J’ai même pu donner de la formation à un groupe de 20 personnes qui faisaient de la vente en réseau, puis à l’UHA à des Master. Et c’est un concours de circonstance qui m’a fait évoluer du community management et de la rédaction web, à l’enseignement… Et demain ?

Demain est un autre jour… La vie est riche d’enseignement, d’opportunités. Parfois, il faut se montrer patient… Et des fois, faut savoir passer à l’action, pour faire évoluer les choses.

scripte cendrine miesch competence observation discretion
Faire un pas devant l'autre. Se reconstruire après un burn-out

La peur de la rechute, après un burn out

J’ai repris une vie « normale » avec une situation professionnelle, des amis, (plus les mêmes, car oui, je n’en parle pas dans cet article, mais j’ai perdu tous mes amis d’avant, au moment de ma séparation avec mon ex-mari et au moment de mon burt out ! Je me suis retrouvée seule, ou presque !). La vie associative aussi avait pris un coup, car au moment où je sombrais, j’ai perdu l’orchestre de clarinettes où je jouais. Ils m’ont vu sombrer, et au lieu de m’accompagner, ils m’ont encore enfoncé un peu plus le clou ! (Idem, je n’en parle pas dans le démarrage de l’article…).

Aujourd’hui, j’ai une vie plus saine, et j’avoue que mes alertes se mettent en route, lorsque je pense que ça ne va plus. En ce début d’année, alors que ça n’allait pas fort dans mon boulot, j’ai eu un accident de voiture… Qui m’a fait prendre conscience que quelque chose était en train de dérailler dans ma vie. D’où ma « retraite » chez les sœurs de l’Hohrodberg en mars dernier.

Et puis, je suis aussi consciente que lorsque quelque chose ne va pas, il faut prendre le taureau par les cornes, et y aller ! Depuis longtemps, je suis consciente que la seule et unique clé du bonheur (de mon bonheur) se trouve à un seul et unique endroit : elle est en moi !

Donc, pour ne pas rechuter, une seule chose : se connaître pour agir !

Pour ne pas aller à la dépression ou au burn out, mes conseils

Je pense qu’il faut avant tout bien se connaître et connaître les signaux d’alerte. Et puis, le burn out ou la dépression, c’est aussi quand plus rien ne va. Mais, tout n’explose pas d’un coup. En tout cas pour moi, ça c’était mis en place petit à petit. Étape une, perte de maman, et devoir faire le deuil. Puis, le mariage qui avait explosé. Et ensuite, démotivation au travail, je ne m’épanouissais plus, et en plus, j’étais dévalorisée. En plus d’une non-reconnaissance. Et puis, l’entourage qui me voyait sombrer, mais qui ne faisait rien. Une seule et unique personne l’avait vu, m’avait avertie… Et je ne l’ai pas écouté, mais ça, c’est normal. Je faisais une forme de dénie de mon état.

La dépression, c’est quand justement il y a un trop plein d’événements et qu’on n’arrive plus à les gérer. Le cerveau fait un arrêt sur image, et il faut se faire aider !

Pour ne pas y arriver, il faut arriver à trouver un équilibre. L’équilibre entre son travail, sa vie de famille, ses passions, sa vie amicale, parfois associative aussi. Nous avons tous des besoins qui ne sont pas pour tout le monde les mêmes ! Et faut savoir que nos besoins évoluent avec le temps. 

Personnellement, je sais que j’ai besoin de solitude et d’être à plusieurs. J’ai aussi besoin de temps de calme, de repos. Et d’autres moments, où ça va courir partout !

Les envies changent, les besoins aussi. L’important, c’est de s’avoir s’écouter ! Pour s’accompagner et trouver son équilibre entre « ce qu’il faut faire » et ce que « qu’on a envie de faire ».

Les médicaments pour se soigner

Alors non, je ne vais pas te parler des médicaments chimiques que peuvent nous prescrire médecins et psychiatres. Je ne suis pas dans ce domaine, et ne sais même plus ce que j’ai pu prendre par le passé. Je sais aussi que je n’ai pas écouté mon psy de l’époque, car je l’avais arrêté de moi-même et sans m’en rendre compte. C’était une prise quotidienne que j’ai fini par oublier un jour sur deux, puis sur trois, pour arriver à ne plus en prendre…Non ! Les médicaments dont je vais te parler, ce sont les « aides » que j’ai pu trouver au fil de ma guérison.

Médoc 1 : Les accompagnants

Il faut s’entourer des bonnes personnes. Les personnes négatives, qui te tirent par le bas, et qui ont besoin de te savoir en bas pour se rassurer qu’elles n’ont pas une vie si pitoyable que ça, il vaut mieux les éviter en cette période où tu pourrais sombrer. Entoure-toi de personnes qui rayonnent, qui sont motivantes. Qui ne te rappellent pas combien ta vie est dure et difficile ! Mais, qui te font rire, et changer d’air ! Il y a un temps pour se confier, mais il ne faut pas tomber dans la rumination !

Et au moment où l’on sombre, en tout cas, je l’ai éprouvé pour ma part, j’ai trouvé juste le sens de cette phrase : « mieux vaut être seule que mal accompagnée ! ».

Prince Igor et Ebène, les 2 chats, installés à ma place sur la terrasse. Photo by Cendrine Miesch

Médoc 2 : Les lectures

Quelques livres intéressants qui m’ont accompagné durant cette période de reconstruction :

  • « L’homme qui voulait être heureux » de Laurent Gounelle
  • « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » de Lise Bourbeau
  • « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une » de Raphaëlle Giordano
  • « Le spleen du pop-corn qui voulait exploser de joie de Raphaëlle » Giordano
L'homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle - Photo de Cendrine Miesch pour le blog de LaPtiteAlsacienne.com

Médoc 3 : Les activités

Méditer et dessiner

La méditation peut t’apporter calme et sérénité. Tu peux commencer grâce au livre et à son CD Méditer, jour après jour de Christophe André. Ou trouver des méditations guidées sur YouTube.

Utiliser le mandala pour ralentir le flux de ses pensées. Personnellement, j’en ai déjà dessiné au crayon de papier, feutre, et aquarelle. Et ça fait un bien fou… Je démarre avec un flux de pensé rapide, pour me rendre compte, que j’arrive doucement à me calmer ! Ma pulsation baisse et se calme, mes pensées ralentissent. Et tu peux dessiner en écoutant soit une vidéo que tu trouveras sur YouTube avec des thème de méditation, ou une vidéo telle que propose la chaine Développement perso. A toi de voir ce qui te fait du bien !

Le mandala a la peinture à l'eau, aquarelle. By LaPtiteAlsacienne

Promenade et sport

Lorsque le moral est en baisse, il faut sortir et s’aérer l’esprit. Nous sommes en plein hiver ? Pas grave, on s’habille chaudement mais, il faut sortir, marcher une bonne demi-heure pour s’oxygéner ! C’est un besoin physiologique !

Aussi, faire de la randonnée, du vélo, aller dans une salle de sport, il est bien connu que le sport est un anti-dépresseur !

Mégalithes du Steinberg en direction du Petit Ballon - Alsace - Photo Cendrine Miesch

L’écriture

Pour arrêter de ruminer, écris ! Prends un cahier (cahier de brouillon, joli carnet, tout ce que tu veux) mais écrit ! Lâche tes émotions par l’écrit ! Et puis, tu finiras ton texte du jour, par ta gratitude du jour. Tous les jours, il est bon de se donner au moins 1 chose pour laquelle tu éprouves de la gratitude.

Bureau sur la terrasse de LaPtiteAlsacienne

Acceptation

Accepter… Vivre dans l’acceptation qu’à cet instant, ce n’est pas folichon. Mais, tout fini par passer ! Et il y a toujours quelque chose de meilleur qui va t’attendre.

Se retirer quelques jours et faire une retraite spirituelle. Se donner un temps de pause pour mieux avancer à son retour, ça peut être aussi une solution. Pour ma part en mars 2022 j’ai réalisé une retraite à l’Hohrodberg dans la vallée de Munster. 

Chambre à coucher au centre communautaire Hohrodberg Photo de Cendrine Miesch

Remise en question et changement de voix professionnelle

J’ai aussi profité d’avoir perdu mon travail pour réfléchir à ce que je voulais faire ! J’ai testé des activités telle que l’assistanat commercial, le cinéma en tant que scripte, la politique en tant que candidate à des élections. Par ces différentes activités, je me suis mise en position de réussite. Certes des activités bénévoles, mais en France, grâce au chômage, on peut se permettre du coup. Et ça se met dans le CV ! J’avais même à l’époque même créé un blog de la chômeuse pas paresseuse ! Pour montrer que ce n’est pas parce que nous sommes sans activité que nous sommes forcément sur un canapé à ne rien faire !

J’ai aussi profité de cette période pour me former. J’ai fait la formation de community manager, de rédactrice web. Des formations en ligne, qui m’ont permis d’entrer dans un nouveau métier du marketing digital, à mon rythme ou presque ! Plus tard, j’ai aussi fait une formation de marketing digital en cours du soir, et de management des forces de ventes.

Et oui ! Ce n’est pas parce qu’on chute, un jour dans sa vie, qu’il faut rester tout en bas. Justement en bas, il y a un trampoline pour se permettre de rebondir pour une vie meilleure !

Mégalithes du Steinberg non loin du Petit Ballon Vosges Alsaciennes - Photo Cendrine Miesch